C’est devenu mon petit coin de pays préféré. La réserve de Hluhluwe-iMofolozi est située dans la province du KwaZulu Natal au nord de Durban, en plein dans le Zululand.
Un peu d’histoire !
La réserve de Hluhluwe (prononcez « chlouchlouwi ») est la plus vielle réserve de chasse d’Afrique, où les grands rois zoulou d’antan avait l’habitude de chasser et y ont instauré les premières lois de conservation. La réserve d’iMfolozi était d’ailleurs réservée exclusivement à la chasse royale du Roi Shaka, considéré comme le plus grand des rois Zulu. Les réserves de Hluhluwe et iMfolozi furent officiellement proclamées en 1895 ! Une centaine d’année plus tard, elles ont été rassemblées pour former un grand parc d’environ 96 000 ha.
Aujourd’hui, la gestion de la réserve est au main de « Ezemvelo KZN Wildlife« , l’organisation gouvernementale en charge de la conservation de la vie sauvage et de la biodiversité dans la province du KwaZulu Natal – parmis de nombreuses autres réserves !

Un peu de géographie !
Vous avez dit, Zululand ? C’est tout simplement un des districts de la Province du KwaZulu Natal. Au coeur du pays rural et des traditions zoulous. L’afrique du Sud compte de nombreuses ethnies et les zoulous (avec les xhosas) sont les plus nombreux. Le zoulou est dès lors l’un des langues les plus parlées, environ 1/4 de la population du pays (9 millions de locuteurs dont c’est la langue maternelle.
Opération Rhino !

C’est grâce à ce parc qu’on doit la survie du Rhinoceros Blanc (Ceratotherium simum) qui était au bord de l’extinction dans les années 50. A l’heure actuelle, on considère 2 sous-espèces de rhinoceros blanc, celui du sud (C. simum simum) et celui du nord (C. sumum cottoni). Grâce à l' »Operation Rhino », le parc de Hluhluwe-Imfolozi, est la source historique de la population mondiale de Rhinoceros Blanc du Sud. Rien que ça !
Le parc joue aussi un rôle important dans le maintien des populations de Rhinoceros noir.
Au fait, savez vous que les noms de 2 espèces de rhinoceros n’ont rien avoir avec leur couleur ? Ils n’ont en effet pas de différence en matière de couleur de peau ! Selon l’explication généralement admise, il s’agirait tout simplement d’une confusion de language. Le rhinoceros « wijde » (= large en neerlandais) décrivant sa large bouche qui le distingue de son comparse le rhinoceros noir. Du neerlandais à l’africans, en passant par l’anglais, il est en devenu « white » (et donc, blanc en français!).
Malheureusement, l’Afrique du Sud connait à l’heure actuelle les heures noires du braconnage. La plus grosse crise jamais connue : en 2013, le pays a perdu 1004 rhinoceros aux mains des braconneurs, representant une augmentation de plus de 5000% depuis 2007 (source : savetherhino.org)!
Pourquoi ce braconnage ? Les cornes de rhinoceros valent de l’or sur le marché noir et ce, pour 2 raisons : l’usage en médecine traditionelle chinoise et l’usage ornementale (poignord ceremonial ou ‘jambiyas’ dans certains pays du Moyen Orient.
A l’heure actuelle plusieurs solutions sont testées. Chacunes avec ses avantages et inconvénients (enlever la corne, la remplacer ou non par une prothèse, teindre la corne, empoisonner la corne, … et j’en passe !). L’efficacité de ces methodes restent toutefois peu connue. Il s’agit d’un vaste et complexe sujet que je ne vais pas aborder ici. Mais, je vous invite à visiter le site de « Save The Rhino » pour de plus amples informations.
Restons dans l’émerveillement pour l’instant ! Place aux photos 🙂
Des rhinoceros, mais pas que !
Merci Céline. Ces animaux sont merveilleux dans leur biotope. Merci de nous les faire découvrir. Bonne continuation. Bien à toi
Louis Bernard Koch
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Merci !
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superbe, j’y vais normalement en février ! trop hâte !!
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ah c’est super ! Plein de bonne aventures alors ! Il y a même des possibilités de randonnée de plusieurs jours avec guide dans ce parc !
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